mardi 22 novembre 2011

A Richard Trois, Cher Ami,

Répondant à votre retweet d'un post de Daniel Schneiderman ( ....) sur Tweeter, j'ai usé d'une formulation peut-être un peu cavalière à laquelle vous avez répondu de la même manière : j'ai eu tort et vous aviez raison. Mais si vous le permettez j'aimerais m'expliquer.

Pour des raisons que vous pouvez imaginer mais sur lesquelles je ne souhaite pas m'étendre, je suis très attentif et ceci, depuis ma plus tendre enfance, à ce qui se passe dans votre beau pays, et tout particulièrement en matière politique; Parmi ces raisons je citerai, seulement , le fait que, selon moi, le cours des choses dans votre pays à un retentissement non négligeable sur de nombreux autres pays, et, spécialement le mien.

Aussi, ai-je suivi avec avec un grand intérêt la campagne de 2007, aidé en cela par le développement considérable du Net qui a marqué cette campagne. Et vous êtes, Cher Ami, un des commentateurs qui m'ont le plus aidé à en comprendre le déroulement. J'ai aussi adhéré étroitement à la plupart des positions qui ont été les vôtres durant ladite campagne de 2007. Depuis lors je n'ai cessé, chaque fois que l'occasion m'est offerte de lire vos écrits.

Ceci vous explique que j'ai développé à votre égard une sorte de familiarité à sens unique qui fait que chaque fois que votre nom apparait dans un texte j'ai l'irrésistible envie de m'adresser à vous comme si on s'était séparé la veille.

Pour en revenir à l'échange qui nous a conduit ici, vous comprendrez que si je n'ai aucun doute sur votre talent j'ai aussi une grande foi en votre rectitude. Ceci dit la formule de D. Schneiderman m'avait interpellé ( le fait divers devient un modèle économique)  car elle pouvait induire une occultation de la véritable utilisation de la malheureuse affaire DSK qui est évidemment l'exploitation politique, comme vous en avez convenu.

Voilà, j'espère vous avoir éclairé sur mon attitude; je viens d'ouvrir ce blog expressément pour vous dire ce qui précède, car je considère être en état  de dette morale envers vous et il m'est apparu nécessaire de dissiper le malentendu qui a pu naitre dans votre esprit.

Merci, Cher Ami, d'avoir bien voulu me prêter votre attention.


1 commentaire:

  1. Merci pour ce message ! Au plaisir de vous lire et de continuer à échanger.

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